Les maçons sont arrivés sur le chantier, ce qui signifie que les travaux du gîte peuvent enfin commencer après plus d'un an et demi. La première étape de leur boulot est de s'occuper des ouvertures. Nous devons modifier 3 ouvertures en façade, en créer 2 sur les pignons et 2 autres à l'intérieur entre les deux bâtiments (longère et garage accolé).
Les maçons ont commencé par démonter pierre par pierre une partie du mur pour modifier la petite fenêtre existante. Ils ont enlevé les pierres jusqu'en haut par sécurité et ont ensuite tout remonté. C'est impressionnant de voir ce mur avec un trou béant.
Le résultat final est plutôt pas mal. Il faut prendre en compte le fait que tous les joints de la façade vont être refaits et unifiés. Ils ont remonté les pierres du haut à la chaux et on trouve le rendu assez bien, donc on partira sûrement là-dessus pour le reste des joints.
Ils ont également remplacé les linteaux en béton des fenêtres par des linteaux en chêne. La carrière de schiste bleu n'est plus en activité, il serait donc difficile de retrouver un linteau en pierre semblable à celui de la porte. Et puis finalement, on trouve que le bois et la pierre s'accordent assez bien.
On a prévu deux ouvertures entre la longère et le garage attenant. Les maçons commencent donc à démolir. Mais, les murs sont faits de très grosses pierres, certaines font plus d'un mètre de long et ils galèrent pas mal car il faut quand même garder le mur debout.
Pour ne pas arranger les choses, les souris se sont mises de la partie. Les murs porteurs comme celui-ci sont faits de 2 parois de murs en grosses pierres et entre les 2 sont mises des pierres en vracs scellées à la terre. Mais voilà, les souris ont créé tout un réseau de galeries et du coup la terre ne tient plus grand-chose. Les maçons préfèrent consolider les murs existants avant de continuer à enlever les pierres de l'ouverture.
Après le caissonage réalisé au mois d'août, Phillipe (Auton'Home) a terminé l'étanchéité à l'air. Le travail est assez minutieux et demande un bon coup de main pour mettre en place le pare-pluie et le frein-vapeur. La dernière étape est l'insufflation de la ouate de cellulose. La technique est simple, il suffit d'être deux. Raphaël en bas, charge les paquets de ouate dans la machine et Phillipe en haut, paré de sa tenue de cosmonaute, insère le tuyau dans chaque caisson, met la machine en route et attend que le caisson soit remplit de ouate avant de passer au suivant. En moins d'une journée l'insufflation est terminée. Désormais, à nous de terminer la brasserie.
Le temps de la rélflexion a duré longtemps mais ça y est on se lance enfin dans la réalisation de la cheminée qui servira à la production de la bière de l'Âne Brasseur.
On trace l'emprise au sol de la cheminée et on découpe les premières briques. Le cercle de bois représente le gabarit de la cuve de brassage.
L'idée est de monter deux parois de briques réfractaires sur lesquelles reposera la cuve. Les fumées seront extraites par l'arrière et rejetées au faîtage par un conduit en boisseaux. Sur la face avant, il y aura 2 portes : une en bas qui permettra de sortir le collecteur de cendres et une plus haute qui servira à alimenter le feu en bois.
On scelle les briques réfractaires avec du mortier spécial composé de ciment fondu et de chamotte, plus résistante que le sable aux hautes températures. Le problème, c'est que le ciment fondu prend beaucoup plus vite que le ciment classique. Il faut donc faire de petites quantités et aller vite car en moins d'une heure il durcit dans la bétonnière même si elle tourne.
Tant que les travaux ne sont pas terminés, on continue de brasser sur la pico-brasserie en brassins de 20 litres. Mais les travaux sur le gîtes ayant commencé, il a bien fallu qu'on déménage tout le matériel. Raphaël est donc confiné dans l'une des chambres froides (qui bien entendu n'est pas encore refroidie), et la température monte très vite quand il commence à brasser dans ce petit local bien isolé.
Bon, Nono a réussi son concours d'entrée chez l'Âne Brasseur. Il a été très bien pendant la semaine de rando avec "la caravane du Penthièvre". Il s'est attaché à nous et il est passé partout, même dans les filières d'eau de mer et pourtant ce n'était pas gagné.
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