Le chantier sur les ouvertures continue. Les maçons doivent créer 2 ouvertures sur le pignon ouest de la longère. Mais le mur est comme qui dirait "ventru" voire en vague. Ils sont donc obligés de démonter les 3/4 du mur pour rattraper l'aplomb et ensuite de tout remonter en créant les 2 portes qui mèneront à la laverie et à un local technique à l'étage.
On a profité du fait que les maçons aient à remonter le mur pour leur faire sceller un morceau de madrier en bois sous la porte de l'étage. Il nous servira de base pour fixer l'escalier extérieur qui derservira l'étage. Pour l'instant, tant que le plancher de l'étage n'est pas fait, on accède à cette zone par une échelle à l'intérieur.
Il nous tarde un peu de voir les menuisiers poser les huisseries, car ce pignon est exposé à la pluie et on a stocké à l'étage pas mal de meubles juste protégés par une bâche.
Le maçon préposé aux parpaings a rapidement monté les murs. Désormais, l'ancien garage contient 4 zones : la laverie, la chaufferie, la cuisine commune et la cuisine privée. On se rend enfin compte des volumes de chaque pièce, et bizarrement sans les meubles tout nous paraît petit.
Pendant que Raphaël avance sur la brasserie, j'aide Phillipe sur l'isolation des rampants de la longère. Après la pose du pare-pluie, on s'attaque au caissonnage. C'est une technique mise au point par Philippe, qui permet de mieux supporter la pression lors de l'insufflation de la ouate de cellulose. Il prend les cotes, je découpe les chevrons et il les fixe au cloueur pneumatique. Le travail d'équipe se fait bien, donc si tout roule on devrait avoir totalement fini l'isolation pour le 12 décembre.
Une fois le caissonage terminé, Philippe tend un frein-vapeur sur l'ensemble des rampants. Il le fixe avec des agrafes et je suis chargée de faire l'étanchéité à l'air avec du schotch armé, au niveau des raccords de lès, et sur le contour des poutres apparentes.
La prochaine étape est de liteaunner par dessus le frein-vapeur, histoire de bien le fixer pour qu'il résiste à la pression de l'insufflation. Cette pose de liteaux permettra également d'installer la finition (lambris ou plaques de BA13).
On avait prévu d'enduire les murs intérieurs en chaux/sable, mais finalement, on a vu avec les maçons pour garder un côté de la pièce principale avec les pierres apparentes. Les voilà donc partis pour buriner tous les joints.
En 2 jours, le mur est fini et après un coup de karcher voilà le résultat. Ils reviendront à la belle saison pour faire les joints intérieurs et extérieurs.
Les huisseries devraient être installées mi-décembre. Les maçons ont terminé leurs ouvertures, mais nous aussi on a du boulot. Et oui, ce n'est pas le tout d'avoir abattu l'ancien mur en parpaings du garage, il faut désormais qu'on remonte une cloison et vite car les menuisiers doivent y poser une porte et une fenêtre. Nous voilà donc désormais charpentiers. En une journée, on a monté les 3/4 de la cloison. C'est agréable quand ça avance vite. On a mis deux gros poteaux en 20*20 qui supportent les deux fermes de la charpente de la toiture. Le reste de l'ossature bois est en 15*5. A droite, on voit l'ouverture pour la fenêtre et à gauche ce sera la porte d'entrée de la cuisine privée.
Les couvreurs sont venus terminer la cheminée, ils l'ont habillée en ardoises et ont installé l'aspirateur statique (chapeau en ciment qui empêche la pluie de tomber dans le conduit).
Là aussi, on s'est posé beaucoup de questions. On veut garder la pierre apparente car elle est chouette dans cette grange. Mais reste le problème du lavage. Il faut qu'on puisse laver les murs à grandes eaux pour éviter tout risque d'infection. Le maçon nous a parlé d'un produit qui imperméabilise les murs en pierres. Donc, nous voilà parti à refaire tous les joints car ils sont aujourd'hui en terre/chaux et sont friables. Après les avoir tous grattés à la brosse metallique, on a passé le karcher pour tout décaper. Dans les prochains jours, on tente de rejointer les murs avec un enduit spécial. Le maçon nous a dit 30 m² à trois par jour. N'étant pas des experts, on espère au moins faire 5 m² à 2 par jour.
Après moult tergiversations sur le matériaux à installer au plafond on s'est décidé à mettre du BA13 Hydro. On voulait d'abord du lambris bois mais, il aurait fallu le peindre avec une peinture imperméabilisante donc il n'y avait plus tellement d'intérêt à mettre du bois. Ensuite on voulait du Fermacell, mais c'est très lourd et on a tellement galéré à le mettre en place sur les plafonds des chambres froides qu'on a préféré ne pas retenter l'expérience à 4 mètres de hauteur. Du coup, on a pris du BA 13 qui est hydrophobe, donc aucun problème lié à la condensation de l'eau lors de la fabrication des bières. Pour l'instant il est bleu, mais un coup de peinture dessus et ce sera propre et net.
La pose des plaques de BA13 se fait finalement assez vite. Mais,il faut 2 fois plus de temps pour faire l'enourage des Velux qu'il n'en a fallu pour faire tout le reste. Le travail sur une échelle à 4 mètres de haut, demande quelques talents d'équilibriste à Raphaël, pourtant pas très à l'aise avec l'altitude.
Le bardage bois devrait bientôt arrivé. On s'attèle donc à avancer sur la cloison extérieure de la brasserie. Première étape, poser le pare-pluie à l'extérieur. En 15 minutes chrono, c'est fixé et tout de suite ça fait plus fini que lorsque l'on pouvait passer à traver l'ossature bois.
Deuxième étape, on a installé des panneaux de laine de bois dans l'ossature. Raphaël avait pensé la cloison de manière à ce que l'entraxe entre 2 poteaux corresponde à la largeur d'un panneau d'isolant afin de minimiser les découpes de la laine de bois qui ne se font pas très bien.
On avait installé la porte vitrée, mais pour ne pas nous réconcilier avec un magasin discount de bricolage bien connu, la porte est mal conçue et ne peut pas se fermer. Il a donc fallu qu'on la désinstalle et on espère bien pouvoir se la faire rembourser ou échanger mais ça semble bien compliqué.
Bon ce n'est pas le tout d'avoir fait des cuves inox sur mesure, une cheminée en briques sur mesure, maintenant il faut aussi créér des portes en acier sur mesure. Raphaël se transforme donc en apprenti ferronier. On apprend sur le tas, alors c'est un peu long. Les cadres des deux portes sont quasiment finis, je pense que d'ici quelques jours, on aura la première porte installée.
Les charpentiers sont arrivés à la fin du mois pour monter notre futur hangar. On a démonté comme on a pu l'ancien abri des ânes. On espérait bien pouvoir le récupérer pour le déplacer dans un autre champ, mais il n'a pas survécu au trajet, suspendu au bout de la fourche du tracteur. Les charpentiers ont quasiment terminer les trois fermes. Ils reviennent la semaine prochaine pour lever l'ensemble et le fixer sur les plots béton que l'on a réalisés le mois dernier. Normalement, début décembre, on devrait pouvoir ranger le tracteur et le poids lourd sous le nouveau hangar et libérer de la place dans l'ancien hangar pour stocker tout le matériel encore en attente dans la longère.
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