Décembre 2012
Le gîte d'étape
Isolation des rampants
Le 10 décembre, la machine à insufflation est livrée avec les quelques 200 sacs de ouate de cellulose. La machine fait des siennes et il faudra finalement attendre le lendemain et une réparation pour que nous puissions commencer à insuffler.
Je suis chargée de vider les sacs dans la machine au rez-de-chaussée et Phillipe dans sa tenue de cosmonaute remplit les caissons de ouate sous les rampants à l'étage. En une journée et demi, nous avons isolé les 150 m² de toiture.
Pose des menuiseries
Comme promis, semaine 51 les menuisiers sont arrivés sur le chantier. Ils semblent plutôt satisfaits du travail effectué par les maçons et ils posent donc rapidement les premières huisseries. Il leur faut 2 jours pour poser les 5 portes et les 6 fenêtres. Tout de suite, avec des huisseries en bois, ce qui était il y a peu de temps une étable ouverte, commence à ressembler à une habitation. Voilà le résultat sur la façade sud. On est satisfait, même si de petits points noirs sont apparus dès le premier jour sur le bois des huisseries et on se demande bien ce qui a pu les faire apparaître.
Les 2 ouvertures créées sur le pignon ouest ont désormais de belles portes vitrées. Il ne manque plus que l'escalier extérieur pour finir ce pignon.
Pour rendre la maison hors d'eau, hors d'air avant l'intervention de l'électricien, nous avons agrafé un pare-pluie sur l'ossature bois. Nous allons ensuite isoler la cloison avec 15cm de laine de bois avant de barder avec du mélèze sur l'extérieur et plaquer en placo hydro côté cuisine.
Ossatures bois des cloisons intérieures
Notre prochaine échéance est le 7 janvier, date à laquelle les électriciens et les plombiers arrivent. Avant cette date, nous devons avoir monté les cloisons du rez-de-chaussée pour qu'ils puissent fixer leurs réseaux. Nous commençons ce chantier le 21 décembre et le 24 nous devons être partis pour les fêtes de noël suivies ensuite par le mariage à Shangaï du frère de Raphaël. Nous n'avons donc que 3 jours pour faire les cloisons du bas. Comme dans la chambre d'hôtes, on est parti sur des ossatures en bois (et non pas en rails métalliques), nous les isolerons phoniquement avec des panneaux de laine de bois.
Désormais, on trouve au rez-de-chaussée de la partie longère,une entrée, une grande chambre avec sa salle de bain, des toilettes, et la salle de restauration. Il faut encore beaucoup d'imagination pour voir toutes ces pièces, mais dès que les plaques de placo seront installées, on se rendra vraiment compte des volumes.
Travaux de la brasserie
Les joints des murs en pierre
Une fois les murs en pierre de la brasserie nettoyés, nous avons commencé le rejointement. C'est la première fois que nous nous attaquons à ce type de chantier, et donc on tatonne et on hésite pas mal sur la meilleure mise en oeuvre à suivre. Après avoir essayé la poche à joint, la truelle, et tout ce qui était préconisé, on revient à nos bonnnes vieilles habitudes et on remplit les joints à la main. Le premier rendu est forcément grossier, mais quelques heures après avoir comblé les joints, on gratte le surplus à la brosse métallique.
Deux brosses métalliques plus tard, voilà le résultat. On voit des tâches plus sombres qui apparaissent car l'enduit ne sèche pas uniformément. Mais normalement, après le séchage total des joints tout devrait s'unifier et avoir une couleur un peu beige-ocre. On peut voir que l'on n'a pas chercher à soigner les contours des pierres, car l'idée principale de ce rejointement était de rendre le mur plus plan pour faciliter le nettoyage. Certaines pierres ont donc été partiellement ou totalement recouvertes.
Enduit du conduit de cheminée
Avec le surplus de l'enduit utilisé pour les joints, nous avons recouvert les boisseaux du conduit de cheminée. Il reste encore un peu de boulot sur cette cheminée, notamment la deuxième paroi de briques réfractaires qui améliorera l'inertie thermique et donnera un rendu plus propre à l'ensemble.
Les deux portes ferronnées ne sont pas terminées. Celles du cendrier (porte du bas) est prête à être posée, mais la porte du foyer demande un peu plus de travail car Raphaël doit y insérer une partie vitrée comme pour la porte d'un poêle.
Couvercle de la cuve d'eaux usées
Après plusieurs mois de danger, nous avons enfin fermé la cuve de récupération des eaux de lavage. On a scellé deux IPN en travers de l'ouverture sur lesquels on a placé des planches d'aggloméré adaptées aux lieux très humides. Raphaël a réalisé une trappe d'accès pour pouvoir, en cas de besoin, descendre dans la cuve, et surtout pour y placer la future pompe de vidange. Pour l'instant, la trappe se soulève à l'aide de morceaux de scotch de peintre, mais bien évidemment, d'ici quelques jours (ou mois), on mettra une poignée légèrement plus solide et plus pratique.
Carrelage
On avait prévu une journée à deux pour poser le carrelage dans le local de brassage. La pièce fait à peu près 20 m² et on a choisi des grands carreaux. Il nous aura finalement fallu deux grandes journées à deux , en finissant à plus de 20h. Et je ne parle pas des douleurs aux genoux, au dos, et aux doigts. Définitivement, carreleurs, ce n'est pas notre vocation. Il faut dire qu'avec des murs pas très droits, une cheminée circulaire, une cuve enterrée et des siphons d'évacuation au milieu de la pièce, on n'a pas cherché la facilité, et on a donc eu beaucoup de découpes. On s'attaque aux joints en rentrant de vacances.
Les extérieurs
Le hangar
Le hangar, ou "la cathédrale" comme certains l'appellent, est vite monté. En une journée, il est levé et fixé sur les plots béton. Le lendemain, la couverture en bac acier est installée. C'est vrai qu'il nous paraît bien plus haut que ce que l'on avait imaginé sur les plans. Pourtant, on a juste respecté la contrainte de faire rentrer le poids lourd dessous. Au moins, on se dit qu'on pourra toujours exploiter la hauteur pour stocker encore et toujours plus de foin pour les animaux.