Avril 2013
Le gîte d'étape
Pose des Velux
Le 6 avril, on a fait appel aux ressources familiales (parents, beaux-parents, frère, amis des parents) pour nous aider à installer les 8 Velux sur la toiture du futur gîte d'étape. Il a fallu 4 jours à 5 personnes, à raison de 2 Velux par jour, pour finir ce gros chantier.
La première étape consiste à enlever le juste nombre d'ardoises et à percer à la tronçonneuse l'ouverture pour la future fenêtre.
Ensuite, on installe le cadre du Velux, et on ajuste l'equerrage avant de le fixer sur la toiture. Et on s'attaque à la dernière étape (la plus longue) la pose des ardoises. Il faut les couper pour qu'elles s'ajustent aux bords du Velux et les fixer avec les crochets récupérés lors de la dépose.
Et voilà le résultat. Pas trop d'erreur de pose à noter, et jusqu'ici aucune fuite n'est à déplorer. On est donc satisfait du boulot effectué par tous ces couvreurs amateurs. Un grand merci à tous.
Bandes de plâtre
Pendant que certains étaient sur le toit afférés à la pose des Velux, les autres n'ont pas chômés. Au programme, installation des dernières plaques d'isolant en laine de bois dans les cloisons pour certains.
Et, pose des bandes de plâtre sur les raccords entre les plaques de placo pour les autres.
Joints des pierres
L'urgence du moment est de pouvoir poser le plancher bois du rez-de-chaussée, afin d'installer l'escalier qui desservira l'étage. Mais, avant de s'attaquer au plancher, il faut que les enduits, et les joints des pierres soient faits. Le maçon a donc été appelé pour venir expressement faire les joints extérieurs et surtout intérieurs. Il est d'abord venu buriner la façade sud et le pignon ouest en attendant désespérement la réception des enduits, pour qu'il s'attaque enfin aux joints intérieurs.
Finalement, après quelques longs jours à angoisser, les maçons sont enfin arrivés avec les enduits pour les joints. Ils se sont d'abord attaqués au pignon ouest. En moins d'une journée, les joints étaient faits.
Il faut dire qu'ils ont une grosse machine, type de celle utilisée pour les enduits projetés, avec un embout spécial qui permet d'insérer le mortier entre les pierres. Ensuite, ils lissent les joints avec une mini truelle. Et quelques heures après ils brossent. Avec le beau temps qu'il a enfin fait, ils ont pu enchaîner toutes ces étapes dans la même journée.
Le lendemain, ils se sont attaqués à la façade Sud. Il leur a fallu 2 jours à trois pour terminer. Le rendu est plutôt pas mal. Ca commence vraiment à ressembler à une maison et désormais on a une façade uniforme, alors qu'avant il y avait un mélange de joints en ciment, en chaux, à la terre et le rendu n'était pas top.
Ils ont terminé leur chantier par les joints du mur intérieur. Le rendu est encore un peu sombre. On avait pourtant essayé de prendre une teinte assez claire, mais sur un échantillon de 5 cm c'est toujours difficile de se rendre compte de ce que ça va donner en vrai.
Enduits intérieurs
De notre côté, on s'est mis aux enduits. La laverie est totalement enduite sur trois murs et on a rejointé le dernier mur afin de le laisser en pierres apparentes.
Dans les cuisines, les murs en parpaings sont également enduits. On s'attaque, en priorité, aux murs où se trouvent des prises, car l'électricien attend que les enduits soient terminés pour poser les façades des prises et des boutons.
Sur les murs en pierre de la salle de restauration et de la chambre du rez-de-chaussée qui sont en partie enterrés, nous avons choisi des enduits chaux-sable capables de gérer l'hygrométrie et de laisser les murs respirer.
Sur le mur sud de la chambre du bas, nous avons choisi de mettre un enduit chaux-chanvre plus chaleureux que le chaux sable. Ce mur n'est pas enterré, donc le chanvre ne risque pas d'être piqué par l'humidité.
Dans cette chambre, les enduits ne sont pas terminés. Ce qui apparaît sur les photos n'est donc pas la couche de finition.
Le sol du rez-de-chaussée
Nous avons un impératif, être fonctionnels pour la Pentecôte. Il faut donc que l'escalier qui mène à l'étage soit posé et que l'électricité et l'eau soient raccordées.
Nous nous attaquons donc à poser le sol au rez-de-chaussée. La première étape consiste à poser des solives de bois (du douglas non traité) au sol entre toutes les gaines d'eau et d'électricité. On met ensuite un isolant écologique entre ces solives pour limiter les déperditions de chaleur par le sol. On a choisi du granulat de liège en vrac. C'est le seul isolant écologique qui ne craigne pas l'eau, et nous voulons éviter tout risque lié à une remontée des eaux du sol par la dalle. Nous sommes quand même en partie enterrés, et l'humidité du sol reste notre plus grande ennemie.
La prochaine étape sera de poser le plancher qu'on a choisi en pin maritime (un peu rouge), c'est une essence locale, même si ceux là viennent probablement du Sud de la France.
Le raccordement aux eaux usée
Nous avons fait appel à une entreprise de Saint-Aignan (la même qui avait décaissé derrière la chambre d'hôtes) pour raccorder le gîte d'étape au système d'assainissement.
Désormais, les cuisines sont raccordées à un bac dégraisseur tout neuf, et toutes les eaux usées sont dirigées vers notre système d'aissainissement autonome.
Travaux de la brasserie
Premiers tests de mise en chauffe: ça sent bon la fin
Le matériel est quasiment au complet. Il ne nous manque que quelques raccords spécifiques pour terminer l'installation. En attendant, Raphaël a commencé à chauffer la cheminée pour voir son efficacité. Pour l'instant, on chauffe petit à petit pour éviter que les joints n'éclatent sous l'effet d'une chaleur trop intense.