Après avoir installé toutes les lambourdes et isolé le sol avec du granulat de liège, on s'attaque enfin à la pose du plancher. Youenn, le beau-frère est venu pour l'occasion nous donner un coup de main et s'entraîner avant de faire la même chose chez lui. Il nous aura fallu 3 grosses journées et demi pour venir à bout des 90m² de parquet.
Pendant 3 jours, après la journée de boulot des artisans, on s'est attaqué au traitement du parquet. On a traiter les lames de pin maritime avec de l'huile dure, un produit qu'on trouve en magasin écologique et qui remplace les vitrificateurs. Il nous a fallu en moyenne 2 heures par couches, à quatre pattes à étaler au gros pinceau le produit et ensuite lustrer 2 fois avec une serviette éponge pour éviter que le produit ne rende le sol collant. Le 16 mai à 22h, on mettait la dernière couche et le lendemain on installait les meubles (tables, bancs, cuisine) pour la fête oragnisée par ma soeur le 18 mai.
L'électricien ne pensait pas qu'on serait prêts à temps. De son côté, il n'a pas chômé pendant les 4 jours qui lui étaient impartis, pour mettre en place toutes les prises, les boutons des lumières, les VMC, et surtout faire le raccordement électrique de toute l'installation. On a enfin pu admirer notre beau coffret électrique, et ne plus se prendre les pieds dans toutes les gaines et tire-cables qui ont envahi le sol pendant des mois.
C'est magique, la première fois qu'on peut allumer la lumière sans avoir à chercher partout une rallonge pour brancher un spot de chantier.
Avant de poser le parquet, on a fini d'enduire les murs de la cuisine commune. Je laisse Raphaël faire pour les enduits lissés, il est bien meilleur que moi quand il s'agit d'être minutieux.
On avait promis une cuisine pour le week-end de la Pentecôte. On a donc été chercher vite fait des plans de travail en chêne, un évier et une cuisinière (merci Leboncoin) pour aménager un semblant de cuisine. Le plombier nous a donné un coup de main pour faire les raccordements d'eau sur la cuisine et la salle de bain de l'étage.
Mon père a été réquisitionné pour venir nous aider à poser la faïence dans une des chambres de l'étage. Raphaël et lui se sont partagé le travail de pose, et moi je me suis occupée des joints. Sympa le nettoyage dans la frise avec des fleurs en relief.
On a ensuite posé du parquet flottant adapté aux pièces humides. Raphaël s'est un peu battu avec le système "zip et go", qui est l'équivalent dans le parquet, des "ouvertures faciles" pas si faciles.
On a trouvé, non sans mal, un meuble de salle de bain double vasques. Et oui, dans la plupart des grands magasins de bricolage, tout le mobilier de salle de bain se prend sur commande, et pour nous un délai de 10 jours à ce stade là, ce n'était plus possible. Résultat, on a dévalisé un magasin de déstockage pour trouver les meubles et le carrelage de la salle de bain.
On a terminé notre partie du boulot, en installant les parois de la douche. Le plombier est ensuite venu poser les toilettes, l'ensemble de douche et faire tous les raccordements. Enfin, la première salle de bain est fonctionnelle, même s'il reste quelques "menues" finitions comme les peintures sur le BA13.
A la fin du mois, nous nous sommes attaqués aux autres chambres. Rapahël commence à poser la faïence dans la salle de bain de la chambre double. On peut voir qu'au niveau des murs de la douche, on a mis un enduit jaune sur le BA13. C'est un produit qui permet d'étanchéifier, toujours un peu plus, les murs sous la faïence des zones à fort risque d'humidité. Début du mois prochain, les salles de bains devraient être terminées.
Jusqu'au dernier moment, on aura eu quelques sueurs froides avec cet escalier. Les plans ont dû être retouchés deux, trois fois pour qu'il passe au millimètre dans l'espace qui lui était imparti. Les menuisiers auront mis une journée de plus que prévue pour le monter car ils ont dû recouper toutes les marches afin qu'elles s'ajustent parfaitement à notre bâtiment ancien aux murs pas droits. Le 17 mai, ils peaufinaient les finitions et installaient les plaques de cartons pour protéger les marches pendant le week-end festif prévu.
Les photos ne rendent pas grand chose, mais l'escalier est assez grand puisque, pour respecter les normes d'accessibilité, il a un passage de plus d'1,30 mètre. Il est en bois de Frêne Olivier, une essence claire mais avec de belles nervures plus foncées.
En haut de l'escalier, on peut voir le palier qui donne accès aux trois chambres de l'étage : la chambre familiale, la chambre double et la chambre dortoir. On a installé les portes pour plus d'intimité, mais pour l'instant il faut être indulgent au niveau du bruit car les cloisons de séparation ne montent pas jusqu'au plafond.
A l'étage de l'ancienne partie "garage", nous avons décidé d'installer notre local technique privé, avec machines à laver, ballon d'eau chaude, matériel de repasssage,... Phillipes, d'Auton'Home, est revenu pour isoler les rampants sous toiture de cette partie. Nous l'avons un peu délaissé à son chantier, trop pris par les travaux sur le reste du gîte. Tout comme pour l'isolation de la partie longère, il a insufflé de la ouate de cellulose sous la toiture prise en sandwich entre un pare-pluie et un frein-vapeur.
Alors qu'on ne s'y attendait pas, le 18 mai, en pleines festivités, notre brebis a mis bat. Nous avons donc un nouveau petit bélier (encore un) dans la famille mouton. Ce devrait être la seule naissance de prévue parmi nos animaux cette année.
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