Nous avons gardé une partie des moutons des anciens propriétaires. Nous voilà donc avec un troupeau de 5 moutons de Ouessant (Marco, Paulo, Caramel, une qui n'a pas encore de nom et Tic-tac ma préférée).
J'ai récupéré ma jument Quoulki, et nous lui avons trouvé un premier pote âne. Voilà Yago 15 ans, petit âne Noir du Berry, pas mal têtu et à retaper car on l'a récupéré assez amoché avec des sabots abîmés et des blessures dues à des entraves.
Cadeaux de la crémaillère et d'un anniversaire, nous voici avec 4 poules et 1 coq. Bientôt 2 poules en moins. On va vite devoir leur construire un poulailler si on veut retrouver tous nos oeufs et arrêter de nourrir la faune sauvage.
Merci Leboncoin car voilà enfin notre cheptel au complet grâce à une seule annonce. Pas de photo, pas de détails mais seulement "vend cheptel d'ânes et de chèvres" juste à côté de chez nous. Sous ce bref intitulé il fallait comprendre qu'il vendait 6 chèvres et 7 ânes pour seulement 500 euros le tout. On n'a pas hésité une seconde et nous voilà donc avec 8 ânes de 15 ans à 6 mois, 5 moutons, 5 chèvres (il nous en manque une récalcitrante qu'on n'a pas encore pu attraper), 1 jument, 2 chiens, 1 chat et aussi 3 poules. On va surement réduire le nombre de moutons et de chèvres et augmenter celui des poules, mais voilà en gros notre mini-ferme qui se dessine.
Ils sont quand même trop mignons à cet âge là. Voilà Gwenn ha du, petit dernier du troupeau.
Voilà le plan de nos extérieurs avec en gros 5 zones : notre jardin, la partie jardin-détente des futurs clients du gîte, la zone pour la basse-cour, le potager-verger, et les champs des ânes.
Nous clôturons ce qui sera notre jardin privé pour pouvoir sortir les chiens sans avoir à les surveiller en permanence.
Alors voilà, 3 mois après avoir eu nos poules, on peut enfin monter notre poulailler. Eh oui étant dans une zone de protection d'un monument historique pour tous les travaux de construction on doit passer par les Architectes des Bâtiments de France. Obligés d'attendre 2 mois leur non-réponse pour pouvoir enfin commencer à réaliser le poulailler.
Merci à beau-papa et belle-maman qui nous ont aidé à barder en bois douglas. On voulait un aspect plus naturel d'où ce choix pour des planches non délignées.
Et voilà un abri pour poupoule et les moutons. On est plutôt satisfait du résultat, surtout pour la porte qui s'intègre parfaitement. Et en voilà un converti à la menuiserie-charpenterie. On sait désormais où chercher nos oeufs tous les matins, c'est quand même pratique !
On a finalement acheté le tracteur qui était avec la ferme, un Massey Fergusson 168 pour ceux qui connaissent. Il nous dépanne déjà pas mal. On a ainsi pu retourner la terre dure comme la pierre du futur potager. Bon on n'a pas tous les outils qu'il faut, une charrue ça n'aurait pas été du luxe, mais on n'a pas, alors un canadien ça fait très bien l'affaire. Et après quelques passages, le potager est prêt à recevoir notre bon compost amélioré au crottin d'âne.
Préparation de la tourbière
Après moult tergiversations sur le devenir de nos plantes carnivores, on s'est décidé à créer une tourbière. Elle sera intégrée dans un petit jardin paysager avec une mare, une zone réservée aux fougères, une autre pour les plantes aromatiques, la tourbière pour les plantes carnivores et un espace détente avec des bancs et vue sur la vallée. Alors pour l'instant, on creuse.
Le verger
Il paraît qu'"à la Sainte Catherine tout bois planté prend racine", alors on met toutes les chances de notre côté et nous voilà à planter nos fruitiers. Dehors c'est le déluge et on a choisi ce jour là pour aller acheter nos arbres qui sont bien évidement stockés à l'extérieur. Mais bon, nous voilà désormais avec des pommiers, poiriers, cerisiers, pruniers, mirabellier. Alors on espère bien voir les premiers fruits dans 3 ans... Affaire à suivre.
Voilà les plans de la future brasserie. On a donc du boulot en perspective.
Avant de couler la dalle il faut qu'on remette le sol à niveau et décaisser pas mal pour que le niveau dalle finie arrive au niveau actuel. Donc on creuse.
On a décidé d'installer une cuve enterrée qui servira de cuve tampon pour la récupération des eaux de lavage avant envoi dans le système d'assainissement; alors on creuse encore.
Heureusement qu'on est dans une région de schiste parce que casser du granite à la barre à mine sur 80 cm ça ne l'aurait pas fait !
On creuse également les fondations du futur mur porteur qui permettra à l'avenir de créer un étage au dessus des chambres froides.
On a mis la ferraille, ne reste plus qu'à couler le béton. Et c'est parti pour quelques tournées de bétonnière...
Rien de tel qu'un coup de main de la famille pour monter rapidement les parois de la cuve enterrée.
Ma soeur est au boulot dans le fournil. Pas de fainéant chez nous !
Quelques jours après, c'est l'autre famille qui vient donner un coup de main pour mettre en place 6 m3 de graviers 20/40 avant l'arrivée de la toupie dans deux jours !!
Les gaines sont passées, les évacuations posées, et les quelques mètres cubes de graviers pelletés. Maintenant on prie pour qu'on n'ai rien oublié. Demain on pose le film polyane et on patauge dans le ciment.
Après quelques heures de boulot, et pas mal de courbatures voilà la dalle coulée. 3 semaines à attendre pour le séchage total et pouvoir monter le mur porteur au milieu de la brasserie.
Voilà bien quelque chose que je suis contente d'avoir terminé. Les 4 murs de la petite maison étaient enduits d'un mélange chaux ciment. On a décidé de tout enlever pour avoir la pierre apparente et déceler les fuites. La maison est encaissée sur tout un côté sur plus de 1,70 m de haut et lors de fortes pluies l'eau s'infiltre par les murs. On veut résoudre le problème en faisant tomber les 4 énormes cyprès collés à la maison et en décaissant tout l'arrière. Alors voilà début juin je me lance dans l'aventure du burinage en pensant naïvement que j'en ai pour quelques jours, semaines tout au plus. Et quelques dizaines de dizaines d'heures plus tard nous voilà début décembre et je termine enfin.
Mais, on n'est pas déçu du résultat : toutes les entrées d'eau sont identifiées et surtout on a découvert 2 belles niches sur le côté de la cheminée. Cheminée qui d'ailleurs camoufle l'entrée du four à pain.
Allez on se lance et on casse tout ! Le linteau de la cheminée cède en deux secondes aux assauts de la masse et quelques secondes plus tard premier trou dans le mur.
Après moins d'une demi-heure d'efforts à la masse et au burineur on voit enfin l'entrée du four bouchée par des pierres.
Et voilà le résultat, le lendemain, pas mal hein !
Après le burinage complet des murs, on a le four et ses deux petites niches sur les côtés. Je pense qu'il y a quelque chose de pas mal à en faire...
Dans quelques jours c'est le premier de l'an et cette année c'est chez nous, alors vite vite on s'attèle à isoler la petite maison (fournil). On s'est décidé pour une isolation en panneaux de fibres de bois. Alors première étape on traite la charpente au sel de bore et patine de l'indien, et pose du pare-pluie qui va surtout éviter au vent de s'engouffrer.
Deuxième étape, on pose les panneaux d'isolant et on recouvre d'un pare-vapeur. Bon on patauge un peu au début pour la pose, mais on s'organise comme on peut. Un qui calcule les dimensions et découpe les panneaux, l'autre qui pose l'ensemble.
De toute façon dehors c'est la tempête Joshua, on ne peut pas mettre le nez dehors alors on se motive. En 3 jours on termine l'isolation du toit, on peut désormais accueillir du monde en chauffant un peu avec le poêle. On verra plus tard pour l'habillage quand on aura décidé ce qu'on met, mais c'est sûr que le pare-vapeur n'est pas du plus bel effet.
On attend que le beau temps revienne pour poser les Velux, mais on peut voir que l'on a déjà fait les modifications sur la charpente, ne reste plus qu'à ouvrir et installer avant qu'il ne repleuve.
Pose d'un nouvel entrait et enlèvement des deux entraits existants qui ne tiennent plus grand chose vu comme ils sont mangés par les petites bêtes. Ce nouvel entrait a été placé plus bas (celui de couleur clair sur la photo) pour être moins gênant quand on se trouve à l'étage. Prochaine étape, poser le sol de la mezzanine.
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