On a de jolis arbres mais qui sont très mal placés. Ils sont situés dans ce qui sera le futur enclos des chèvres et ceux qui en ont savent bien que leurs mets préférés sont les arbres et les plantes auxquels on tient. Nous voilà donc partis à déplacer tous les arbustes dans une haie que nous créons en bordure du potager afin d'attirer les animaux et insectes amis de nos légumes.
Nous avons décider de déplacer un des liquidambars dans notre futur jardin privé, histoire d'avoir au moins un arbre chez nous. Il commençait à être de belle taille et on a un peu galéré pour creuser autour. Ensuite, le tracteur à fait le reste : délicatement il l'a déterré et l'a transporté jusqu'à son nouveau lieu de villégiature.
Ne reste plus qu'à espérer qu'il reprenne au printemps prochain, car c'est quand même un bel arbre.
On avait parlé d'abattre les cyprès collés à la petite maison afin de pouvoir décaisser derrière. Voilà une photo avant l'abattage, en sachant qu'à l'origine la haie de cyprès se prolongeait encore sur 20 mètres à gauche du cyprès le plus à gauche.
Le 9 janvier a donc été consacré à faire tomber ces colosses, aidés d'un pro et de notre bon vieux tracteur.
Il a fallu 2 jours complets de 10h à 7 personnes pour venir à bout de ces cyprès. 2 avec les tronçonneuses à débiter, 3 à tirer les branches et faire brûler ce qui n'était pas récupérable, 1 au merlin à fendre tout le bois débité et 1 qui mettait dans la benne du tracteur et rangeait tout sur le nouveau tas de bois. Il n'aurait pas fallu être moins, mais ça a dépoté.
On a terminé de creuser le trou de la future tourbière. Et il était temps car ça commencait à devenir de la vraie gadoue pas agréable à travailler et de quoi y laisser ses bottes.
On a placé un géotextile pour protéger des cailloux et la bâche étanche par dessus. Pas simple de manipuler la bâche bien lourde et de la mettre en forme quand on a décidé de ne pas faire un joli rectangle mais une forme avec des arrondis.
On a mis un drain qui nous permettra d'arroser la tourbière en alimentant en eau de pluie au niveau des 2 extrémités du drain qui remontent à la surface. L'eau sera ensuite répartie plus ou moins uniformément sur l'ensemble de la tourbière.
Ne nous reste plus qu'à attendre quelques mois que la tourbe s'imprègne d'eau et se tasse avant d'installer nos petites plantes carnivores.
On a décidé de nettoyer le petit bout de forêt qui donne sur le chemin de randonnée, histoire de rendre l'endroit accueillant pour ceux qui voudraient pique-niquer. Pas mal de boulot en perspective car elle n'a pas été entretenue depuis belle lurette et il y a beaucoup d'arbres morts, de branches cassées et d'ajoncs qui donnent un aspect un peu lugubre à l'ensemble. En trois heures de temps, on a déjà un rendu plus dégagé, on aura bientôt vue sur le lac.
On en profite pour créer un nouvel enclos pour les ânes dans la forêt. Ils seront ainsi visibles du chemin de randonnée. D'ailleurs en parlant d'ânes, on a un nouveau venu. Il s'appelle Nono, a environ 13 ans et va bientôt commencer le travail d'âne de bât qu'il connaîtrait déjà pour avoir randonné il y a quelques temps. Il est à la fois pot de colle et distant, toujours le premier à nous suivre et dès qu'on l'approche pour le caresser il s'écarte. Mais ça devrait vite passer. L'intégration s'est faite plutôt bien, il a un peu cherché sa place au début et aurait bien voulu être le chef mais finalement il a été remis à sa place et a l'air plutôt satisfait d'avoir de nouveaux potes ânes.
Une fois les cyprès tombés, on a cru qu'on allait pourvoir décaisser avec nos petits bras. Plein de bonne volonté et ayant mis la belle-famille à contribution nous voilà partis pelle et pioche en main à creuser et creuser et creuser. Au bout de 2 jours on se dit que finalement on va peut-être faire appel à une mini-pelle car il faut qu'on fasse vite si on veut pouvoir attaquer les enduits intérieurs et créer une ouverture sur cette façade encore ensevelie. Alors pour l'instant on cherche qui pourrait venir nous faire ça.
On a posé le plancher de la mezzanine. On a choisi la plus grosse section, du 27 mm d'épaisseur pour plus de sécurité car les poutres porteuses sont assez espacées.
Encore une fois on se répartit le travail : un qui coupe les lames et l'autre qui les pose. Et grand luxe on travaille avec le chauffage au poêle désormais que l'isolation est posée. Vu mon accoutrement on ne dirait pas qu'il fait bon et pourtant on monte à 18°c.
On a traité le plancher et vitrifié (fond dur et 3 couches de vitrificateur) pour qu'il ne vieillise pas prématurément. Normalement à cet étage il ne devrait y avoir qu'un lit qui passe tout juste entre le mur et le nouvel entrait qu'on a mis. Le parquet ne devrait donc pas être très sollicité et ne pas s'abîmer.
On nous avait dit : "facile de poser un velux, dans la demi-journée c'est fait". Résultat on a fini la nuit tombée et on a dû s'y remettre le lendemain pour les finitions, en priant qu'il ne pleuve pas pendant la nuit.
En tout cas, un grand merci au beau-frère désormais pro en couverture ardoise et que l'on attend de pied ferme pour poser le deuxième velux. Bon faut avouer qu'on a mis du temps à démarrer ce chantier, on s'est posé pas mal de questions sur le nombre d'ardoises à enlever et comment les enlever, dans quel ordre,... Ben oui en construction (comme dans la notice) c'est simple tu montes tes ardoises au fur et à mesure que tu montes les pièces de ton velux, mais en rénovation faut d'abord enlever pour remettre ensuite, en glissant l'ardoise sous celles déjà en place.
Enfin, une fois qu'on a la méthode c'est vrai que ça roule, donc pour le deuxième la journée devrait nous suffire et une demi-journée pour tous les autres.
La dalle a bien eu le temps de sécher, alors nous voilà paré pour monter le mur de séparation entre les chambres froides et la partie brasserie à proprement parlé. Ce mur permettra également de supporter les futures poutres bois pour la création d'un étage. On voudrait l'exploiter pour y aménager 2 chambres pour notre habitation. Mais ça ce sera dans un deuxième temps.
On ne montera pas les 2,50 mètres de mur d'un coup, déjà car on nous a dit qu'il ne fallait pas monter plus de 5 hauteurs d'agglo (parpaings) dans la journée et en plus on voudrait par précaution que les premiers étages soient bien pris avant de continuer. On a fait une première tournée de 6 hauteurs (sur 2 jours) et on va attendre au moins 2 semaines avant de reprendre. Les 2 portes des chambres froides apparaissent.
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