Février 2012
Travaux sur les extérieurs
Plantation des arbres :
Il paraîtrait que les marroniers ont un effet vermifuge naturel pour les moutons et les chèvres. Alors on plante des marroniers dans chaque champ. Et comme on aime bien les grands arbres majestueux on plante également des charmes, des frênes, tout ce qu'on a sous la main et qui nous plait un minimum. On les protège comme on peu des attaques des ânes et des chèvres en les entourant d'un grillage à moutons.
La serre :
On a investit dans une grande serre 12m * 4,5m. Et oui, si on espère avoir des tomates cet été il faut bien ça. On installe l'armature, on prépare la terre et pour la bâche on attend qu'il fasse minimum 15°C pour pouvoir la tendre et vu les températures du moment je pense qu'on a le temps de voir venir avant de planter nos premiers légumes.
Travaux sur la chambre d'hôtes
Pose du velux :
Toute la belle-famille est revenue mi-février pour poser le deuxième velux. Et cette fois-ci malgré le temps frisquet et la neige du matin, il a été posé en 1 journée. On peut désormais finir l'isolation et poser le lambris.
Enlèvement du sol :
Après de longues réflexions on a décidé de changer le sol en ciment de la chambre d'hôtes pour le remplacer par un sol chaux-chanvre isolant, plus chaleureux, et écolo. Notre première méthode était bien fastidieuse : une bonne meuleuse, beaucoup de poussière, quelques heures de travail et voilà le résultat. 3 m² de dalle supprimée sur les 20m² de la chambre.
On décide donc de changer de méthode et on opte pour la location d'un brise-béton. En moins de 2 heures de temps la dalle de la chambre n'est plus qu'un souvenir. On a loué la machine pour le week end alors on en profite pour casser ce qu'il restait de la cheminée en parpaings.
Et comme nous sommes lancés on s'attaque également à la dalle de l'ancienne stabulation (partie droite de la longère). A la fin du week end on a donc cassé 70m² de dalle, un socle de cheminée et une partie des auges de la stabulation et tout ça sans poussière. On a donc bien fait de changer de méthode.
Le plus dur a finalement été de déblayer tous ces gravats. Une petite dizaine d'aller-retour à la déchetterie a été nécessaire pour vider la chambre. Donc le double nous attend pour la stabulation.
Abattage des cyprès, le retour:
Mes parents sont revenus début et fin février pour abattre la monumentale haie de cyprès située à l'entrée de chez nous. Cette fois-ci 5 jours ont été nécessaires pour abattre, débiter, brûler, fendre et stocker tout le bois. On se retrouve désormais avec une bonne quarantaine de stères, de quoi faire fonctionner notre brasserie au feu de bois pendant 2 ans, et chauffer la chambre d'hôtes pendant l'hiver.
On va désormais replanter une haie mais plus diversifiée et moins haute. On a en effet découvert en faisant tomber cette haie que l'on avait une superbe vue de ce côté là aussi. Un fois que le hangar aura été déplacé on aura une vue géniale du gîte d'étape.
Décaissement derrière la chambre d'hôtes:
On a choisit une entreprise très locale puisque de Saint-Aignan pour nous faire les travaux de décaissement. Quand on voit le travail qui a été fait on se dit qu'on était bien crédules en pensant le faire nous mêmes avec nos petits bras. Après une journée non stop l'arrière de la petite maison est dégagé et on se demande comment on va ouvrir une porte dans ce mur sans qu'il ne s'écroule vu l'état des pierres.
Le terrassier a enlevé les énormes souches des cyprès que nous avons abattus et on a eu quelques frayeurs car les racines avaient commencé à s'insérer dans les murs de la petite maison.
Donc voilà la forme finale du futur petit coin de verdure privatif qui ira avec la chambre d'hôtes. Bon il faut l'imaginer avec une belle pelouse, un petit coin repas, et quelques plantes. On a demandé au terrassier de faire une légère pente dirigeant les écoulements d'eau vers une tranchée pour qu'on puisse mettre en place un drain. La maison étant désormais dans un creux ce serait dommage qu'elle se transforme en piscine les jours de pluie même s'ils sont peu fréquents en Bretagne.
Nous voilà donc à installer le drain que l'on recouvre vite de terre car on a besoin de faire passer le tracteur pour ranger le bois de cyprès que mon père est en train de débiter et de fendre pendant que nous nous occupons du drain. Et comme il carbure nous ne sommes pas trop de 3 pour remblayer rapidement la tranchée.
L'ensemble de la terre décaissée a servit à la création du parking de l'entrée. Nous pensons mettre en place des dalles rigides ajourées qui permettent à l'herbe de pousser et aux voitures de se garer sans rester embourbées. Nous voilà donc désormais avec un vrai parking 4 places et une belle vue sur la vallée quand le temps est dégagé.
Les naissances :
Notre seule et unique chèvre a donné naissance le 20 février à des jumeaux (peut être des jumelles). Le seul hic, c'est qu'elle n'a voulu en garder qu'un. Ne connaissant pas à ce moment là le sexe de celui qu'elle avait voulu garder et sachant que l'autre (celui abandonné) était une femelle nous avons décidé de tenter de la sauver. On a déjà 4 boucs et une seule chèvre alors on voulait absolument une femelle pour pouvoir vendre les boucs plus facilement en proposant des couples. Alors nous voilà à 17h à courir les magasins animaliers et les vétérinaires pour trouver du colostrum de chèvre et du lait pour chevreau pour lui donner sa première tétée.
Premiers jours difficiles, elle avait beaucoup de retard sur l'autre chevreau. Elle ne semblait pas y voir grand chose, et avait du mal à se déplacer, à se lever,...et même à téter. On a pensé qu'on aurait peut être pas dû tenter de la sauver, après tout si la mère n'en avait pas voulu c'est qu'il devait y avoir une bonne raison.
Mais après 3-4 jours, elle commence à aller mieux. Aujourd'hui après un peu plus d'une semaine elle gambade partout, me suit comme mon ombre, dort avec les chiens, et mange bien. On espère la remettre rapidement avec le troupeau, histoire de ne pas en faire une chèvre totalement dégénérée. Le seul gros hic c'est que nous sommes obligés de l'emmener avec nous quand nous partons. Ce week end direction la capitale et elle fait bien sûr partie du voyage.
Les nouveaux-venus :
Ca y est notre poulailler commence à être complet. Nous avons récupéré un lot de poules et coqs nains. Ils sont assez jolis avec leurs plumes aux pattes. Mais encore une fois nous avons trop de mâles et donc ce qui doit arriver arrive tous les matins on en retrouve un avec la crête en sang. Ce n'est pas forcément le plus gros qui gagne. Notre petit coq Sebright que l'on nous a offert à notre crémaillère s'en sort plutôt bien malgré sa taille.